ZOOM SUR LA COSMÉTIQUE BIO - I

Introduction à la Cosmétique Bio
Cosmétique naturelle, bio, écoresponsable, cruelty free, sans parabène, sans sulfates, sans perturbateurs endocriniens….
On est de plus en plus bombardé par ce genre de mots. Mais savons-nous de quoi il s‘agit exactement ?
Êtes-vous déjà des experts du bio ou alors vous ne savez pas trop comment vous y repérer ?
Il faut avouer qu’une grande confusion règne à ce sujet.
Mais pas de panique, il suffit de se renseigner et d’aller au-delà des simples termes pour pouvoir faire un choix en toute connaissance de cause.
S’agit-il aussi d’une mode ? Bien sûr, il ne faut pas se mentir, mais on peut et on doit justement apprendre à choisir où et quoi acheter. Je vais vous donner mon avis dans la suite de cet article.
Premièrement, si vous vous demandez en permanence ce que contiennent vos cosmétiques, les cosmétiques naturels et bio sont probablement vos meilleures options.
Je crois, effectivement, qu’une première approche à cette branche de la cosmétique arrive comme conséquence directe de son propre questionnement à propos des ingrédients contenus dans les produits.
Les produits bio, en effet, possèdent et affichent des certifications approuvées par des labels dont les critères sont très stricts et sévères. Cela représente, surtout dans un premier temps, une garantie qui dépasse la liste des ingrédients (INCI), souvent très compliquée à déchiffrer.
En général, un produit bio, pour mériter cette nomenclature, doit contenir au moins 98% de matières premières d’origine naturelle et 95% issues de l’agriculture bio.
Ils ne doivent pas contenir de substances toxiques ou polluantes issues de la pétrochimie tandis que les ingrédients de synthèse sont admis mais en mesure contrôlée, en respectant une liste et des quantités restreintes. Cela se traduit par des produits qui sont beaucoup plus proches des besoins de chaque type de peau.
On approfondira la question dans les prochains articles, STAY TUNED :)
En revanche, malheureusement, une multitude d’idées reçues tournent autour de ce domaine, et cela cause un ultérieur manque de confiance de la part des consommateurs qui se retrouvent ainsi entre l’arbre et l’écorce.
Par exemple, on a souvent été menés à penser que les cosmétiques naturels soient moins efficaces que les cosmétiques conventionnels. Ceci se révèle faux, surtout en vertus des progrès et de l’expertise des labos qui nous offrent aujourd’hui des soins innovants et performants.
Je dis bien grâce aux labos, car pour ce qui me concerne, un cosmétique est quelque chose à prendre au sérieux et ne peut pas être considéré au même titre que les produits faits-maison, même si ces derniers contiennent dés fois les mêmes actifs (mais pas toujours les mêmes ingrédients et dans le même mélange, évidemment). Attention, je ne diabolise pas le DIY, au contraire je prépare aussi certains soins par moi-même, mais je parle plutôt de soins à utiliser immédiatement après leur préparation, je pense à un masque avec rinçage, par exemple. En revanche, je ne suis pas d’accord avec la préparation de concoctions auxquelles on risque d’ajouter même des conservateurs ou autre substance dont nous ne connaissons pas toujours tous les effets et les éventuelles contrindications, et qui mériterait à mon avis une majeure compétence. Cela peut s’avérer contre-productif voir même néfaste pour la peau. Attention car naturel ne signifie pas inoffensif ou adapté à tout le monde.
Mais pour cela il faudrait écrire un chapitre à part.
Une autre idée reçue est liée aux parfums et à la texture des produits naturels : je vous rassure, c’est fini les odeurs puissantes et les textures peu agréables. Aujourd’hui ces produits ont été rendus le plus sensoriels possibles et pratiques à utiliser. Les galéniques et les senteurs sont le plus naturels possibles, mais n’ont rien à envier aux produits traditionnels et les packagings sont toujours plus raffinés (tout en restant durables), ce qui vous rendra fiers de les exposer dans votre salle de bain. Le tout pour vraiment se faire plaisir, en prenant soin de notre peau et de nos cheveux, tout en passant par notre esprit grâce aux effets sensitifs agissants sur notre système nerveux.
Je tiens également à contredire l’idée qu’ils soient moins sûrs et qu’ils se conservent moins bien que les autres cosmétiques : les cosmétiques bio subissent les mêmes tests de qualité que les produits traditionnels et pour la conservation il nous suffit de faire attention au PAO (period after opening) indiqué avec un symbole sur l’emballage. Ce symbole nous indique le nombre de mois durant lesquels le produit peut être utilisé après son ouverture. Certains conservateurs sont d’ailleurs admis, cela dépend de la typologie de produit que vous souhaitez acheter (si vous préférez, vous pouvez opter pour des produits anhydres, c’est-à-dire qui ne contiennent pas d’eau, et qui n’ont donc pas besoin de conservateurs). Il s’agira en tous cas de conservateurs plus tolérés par la peau que ceux qui sont contenus dans les produits classiques.
Quel est donc l’atout principal de la cosmétique bio ?
Le fait d’être exempte de tout ingrédient controversé et surtout pas interdit.
Est-ce que dans les produits classiques sont présentes des substances nocives ? Oui, dans des quantités qui sont quand même tolérées par la loi. Ce qui est négligé est l’effet cocktail dû à l’utilise complémentaire des produits et à leur accumulation au fil du temps. Il suffit de penser que chaque personne, en moyenne, utilise 8 à 10 cosmétiques par jour. On imagine comment cela se multiplie pour toute la durée de sa vie et quel impact cela peut avoir sur le long terme.
Il ne faut pas oublier que notre peau n’est pas un simple « habillage », mais un véritable organe, une interface dynamique entre l’intérieur et l’extérieur de notre corps qui absorbe tous les soins qu’on y applique. Pour cette raison, il faut être vigilants car protéger notre peau signifie protéger notre santé.
En effet, pour ma part, je me suis consacrée au bio lorsque je suis tombée enceinte, bien que je m’y étais approchée quelques années plus tôt. L’idée de nuire à mon bébé par des substances controversées ou inconnues qui pouvaient l’atteindre me faisait peur, alors qu’avant je n’y avait pas trop fait attention. De là j’ai sauté le pas et je ne suis plus revenue en arrière. On ne devient pas des adeptes du bio d’un jour au lendemain, bien sûr. J’ai commencé par les cosmétiques, j’ai continué par les détergents et ainsi de suite car au fur et à mesure j’ai refusé toute substance, additif ou autre ingrédient irritant qui aurait pu sensibiliser ma peau et nuire à ma santé et à l’environnement.
On lit de plus en plus sur les emballages des expressions telles que « SANS PEG, SANS SLS-SLES ». Cette pratique est désormais courante chez toute marque, même pas bio. Mais au lieu de se concentrer sur ce qui n’est pas contenu dans les produits, ne serait pas peut-être mieux de se focaliser sur ce qui est effectivement dans la liste des ingrédients ? Pourquoi je dis ça ? Parce que cette pratique est désormais utilisée comme claim par les producteurs, qui induisent le consommateur à ne pas se poser d’autres questions et à se contenter de ce genre de messages. Apprenons donc à décider en connaissance nos produits et nos marques coup de cœur.
Un autre aspect positif de la cosmétique bio, pas moins important, est sans aucun doute représenté par son respect pour l’environnement.
Souhaitez-vous en savoir plus ? Bien, rendez-vous à la suite de cet article pour un approfondissement.
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